Conservatoire par WRa & Litotes | continuité réinterprétée

Un conservatoire entre réemploi, lumière et ouverture sur la ville : l’architecture en accord avec son époque.

✺MUTATION URBAINE✺
Enclavé sur une dalle héritée des années 70, le Conservatoire Frédéric Chopin entame une nouvelle page de son histoire avec un projet de réhabilitation et d’extension mené par les agences WRa & Litotes. Véritable défi urbain, architectural et structurel, cette intervention accompagne la démolition des anciennes circulations sur dalle, transformant une architecture introvertie en un équipement ouvert, visible, et inscrit dans son quartier. L’entrée traversante, articulée entre deux patios, devient un lieu de vie structurant les flux et les usages.

✺SOBRIÉTÉ CONSTRUCTIVE✺
L’écriture architecturale privilégie une économie de moyens. Les matériaux proviennent du site ou de filières de réemploi : pavés béton, pierre calcaire récupérée, tôle recyclée. Les éléments conservés ou détournés, comme les menuiseries jaunes intégrées à la composition, témoignent d’une approche pragmatique et créative, où le réemploi devient un geste structurel. L’ensemble revalorise les volumes existants dans un équilibre mesuré entre ancrage et renouvellement.

✺ESPACES RÉACCORDÉS✺
Le programme s’enrichit de nouveaux espaces pédagogiques, d’un studio de danse inséré dans un patio transformé, et d’une salle d’orchestre naturellement ventilée, pensée pour le confort d’usage. Loin de tout effet démonstratif, le projet compose avec la contrainte pour révéler une architecture habitée, attentive, patiente, où chaque intervention s’accorde à une lecture sensible des lieux et des usages.

Une réhabilitation mesurée, où réemploi, performance et ouverture redonnent sens et cohérence à l’existant.

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Paris — Architecte : WRa et Les Litotes — Programme : Restructuration, extension et réhabilitation thermique — Adresse : Paris (75015) — Surface : 1 350 m² SDP avant travaux, 1 560 m² SDP après travaux — Réception de chantier : Avril 2025  — Crédits photos : Sergio Grazia